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histoire antique

24 décembre 2014

Qu'est-ce qu'un abecedaire ?

Un peu d’histoire pour comprendre l’origine !

C’est le premier livre pour les enfants ! C’est “livre des livres”. Le dictionnaire “Robert” le définit comme le “livre pour apprendre l’alphabet

Mais ce livre qui parait simple masque une réalité plus complexe. Au cours des années, des siècles l’abécédaire s’est transformé, tant dans le fond que dans sa présentation.
L’identité aussi, de ses destinataires, et dans ses modalités d’usage, signes de l’évolution des visées éducatives.

Durant le Moyen-Âge, rares sont les enfants alphabétisés. Le savoir était, réservée à l’élite, est généralement donné par la mère pour les rudiments.

L’enfant apprends dans son psautier ou son livre d’heures, qui consacre alors un feuillet à l’alphabet, sous forme de synopsis, de frise ou de jeu de lecture.

Mais l’écolier peut aussi posséder son “abécé” de petit format et richement enluminé.

En outre, l’Église dispense pour un petit nombre un enseignement gratuit qui forme de futurs clercs, avant de s’ouvrir au monde laïc au XIIIe siècle. Les abécédaires scolaires, plus modestes, sont calligraphiés en grosses lettres rehaussées de rouge.

L’alphabet imprimé !

À partir du XVIe siècle, la Réforme puis la Contre-Réforme s’appuient sur l’invention de l’imprimerie pour lancer de vastes campagnes d’alphabétisation.

L’alphabet devient chrétien : chaque lettre est alors associée une vertu chrétienne !

Pour finir !

Avec le développement de l’album, l’abécédaire est devenu un livre d’artiste illustrateur plus qu’un livre d’auteur ; et, parce qu’enfance et création expérimentent toutes deux un langage neuf, l’abécédaire s’avère un exercice de style emblématique. Nombreux sont ceux qui s’y sont essayés.

 

source : http://dddnoroment.edublogs.org/2014/11/12/quest-ce-quun-abecedaire/

 

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22 juillet 2014

Les Livres sibyllins

On éprouve quelque étonnement à voir intervenir les Sibylles, personnages essentiellement païens, dans cette catégorie d'ouvrages foncièrement juifs que sont les Livres sibyllins. La première surprise passée, on doit avouer qu'il y a là un phénomène littéraire et religieux du plus haut intérêt. Ce phénomène s'est produit en Egypte et spécialement à Alexandrie, où une nombreuse colonie juive s'était mise au courant de la littérature et de la philosophie grecques. Non seulement les Juifs d'Alexandrie usent du pseudonymat, comme leurs compatriotes de Palestine, mais ils en usent ici avec une intention de propagande. Il ne s'agit plus seulement d'adresser à des coreligionnaires, sous le couvert d'un nom vénéré, des exhortations, des appels , des menaces, des recommandations; on prétend parler également aux païens, et, pour cela, il convient de se présenter à eux sous le masque de personnages appartenant à la tradition grecque elle-même.

    « Dans ce siècle, dit justement Ed. Reuss, où tant de choses disparates se rapprochaient ou s'alliaient, les intérêts religieux, chaudement embrassés et vaillamment défendus, ne dédaignaient pas les armes que pouvait leur prêter la fraude littéraire. Jamais on n'a vu autant de livres supposés qu'à cette époque (les temps qui précèdent l'avènement du christianisme), où la lecture commençait à être un besoin plus généralement senti et ou le goût du merveilleux, joint à l'absence de toute critique, offrait, pour ainsi dire, des primes à une industrie qu'aucun principe moral ne condamnait encore. Tout le monde sait combien la littérature dite apocryphe a été riche pendant la période dont nous parlons. On peut même dire que les Juifs n'en ont pas été les inventeurs ou, du moins, que les Grecs furent leurs dignes émules. A côté d'Hénoch, de Salomon, de Daniel et d'Esdras, nous voyons Hermès, Homère, Orphée, Pythagore et bien d'autres encore prêter leurs noms vénérés à de nombreuses publications, quelquefois sensées et recommandables, plus souvent fantastiques et extravagantes, ou du moins servant uniquement à satisfaire la vaine curiosité d'un public avide de nouveautés attrayantes. Généralement chacun prenait de préférence le masque d'un héros de sa nation; mais cette règle n'était pas absolue. Ainsi nous voyons les Juifs d'Egypte se laisser tenter par les traditions populaires concernant les sibylles, ces prophétesses antiques, dont les figures nébuleuses se soustrayaient même au contrôle d'un rationalisme qui avait exploré le sommet de l'Olympe. »

Reuss reconnaît, d'ailleurs, que, sous ce procédé littéraire hardi, se cache une noble idée de conquête morale.

    « Ces traditions (relatives aux sibylles), dit-il, se prêtaient on ne peut mieux à servir de cadre à des compositions destinées à infiltrer les idées du monothéisme [...]. L'existence d'oracles sibyllins composés par des Juifs est un fait acquis à l'histoire, et nous comprenons d'avance que ces pièces n'étaient pas nécessairement le fruit d'une industrie variée et onéreuse, mais qu'ils pouvaient être un moyen de propagande religieuse. La recommandation du monothéisme, la critique de l'idolâtrie, une protestation énergique contre la démoralisation du monde païen, enfin, l'annonce du jugement dernier et, avec tout cela, la glorification d'Israël, voilà le cercle d'idées dans lequel devait se mouvoir cette littérature qui, tout apocryphe qu'elle est, peut bien revendiquer le titre de prophétique. »

C'est bien, en effet, une prédication « prophétique » que celle des Livres sibyllins en général, que celle du IIIe livre de cette collection, en particulier, que nous reportons vers le milieu du IIe siècle avant l'ère chrétienne et dont nous dirons quelques mots à titre de spécimen. Donc, 150 ans avant l'ère chrétienne, un Juif, écrivant en hexamètres grecs sous le nom de la sibylle érythréenne, adresse aux païens une solennelle exhortaion à adorer le seul vrai Dieu; puis, partant de la dispersion des humains lors de la tour de Babel, l'écrivain indique la succession des principales monarchies. Suivant les doctrines d'Evhémère, qui s'accordaient si aisément en ce point à la théologie juive, nous voyons apparaître les différents personnages du panthéon hellénique réduits à la figure de princes et de monarques. A l'empire ce succède l'empire romain; mais l'auteur annonce que la dure oppression à laquelle Rome soumettra l'Orient cessera au temps du septième roi d'Egypte, d'origine grecque. Ce temps marquera l'avènement du peuple de Dieu, autrement dit la venue du royaume messianique. L'or et les différentes richesses des nations afflueront dans le sanctuaire de Jérusalem, seul temple du Très-Haut, où les différentes nations se grouperont autour des descendants d'Abraham. On oublie vite les faiblesses et les incohérences de ce poème, quand on pense quelle vigueur et quelle souplesse d'esprit tout à la fois suppose cette tentative missionnaire, cet essai de propagande religieuse vieux de 2000 ans.

 

source : http://www.cosmovisions.com/textLivresSibyllins.htm

12 juin 2014

Alphabet : histoire de la naissance des alphabets

L’histoire de la naissance de l’alphabet démarre dans l’ancienne Egypte, plus d’un millénaire après que l’histoire de l’écriture ait débuté.

Le premier véritable alphabet apparaît vers 2000 ans avant Jésus Christ pour représenter le langage des travailleurs sémites en Egypte et fut une création émanant des principes alphabétiques contenus dans les hiéroglyphes égyptiens.

La majorité des alphabets actuels dans le monde sont des descendants directs de cette source comme les alphabets grecs et latins ou en sont largement inspirés.

Voici un tableau de présentation iconographique et symbolique des alphabets existants :

alphabet-histoire

Ecritures pré-alphabétiques

Il existe deux types de systèmes d’écritures bien documentées qui surgissent au IV millénaire avant J.C: l’écriture cunéiforme de Mésopotamie et les hiéroglyphes égyptiens. Les deux étaient très connus dans la zone de la Méditerranée orientale où se développa le premier alphabet, l’alphabet phénicien qui atteint une grande diffusion. Des indices historiques laissent indiquer que le système cunéiforme était en train de développer des propriétés alphabétiques dans certains langages où il s’était adapté, comme cela a pu être ensuite observé dans l’ancien système cunéiforme perse mais tout laisse à penser que ces développements furent parallèles et non antérieurs à l’alphabet. Le syllabaire de Byblos possède des similarités aussi bien avec les hiéroglyphes égyptiens qu’avec l’alphabet phénicien mais comme il n’a pas été déchiffré, il est impossible d’affirmer si il a eu un rôle dans l’histoire de l’alphabet.

source : https://swchaustiristre.wordpress.com/2013/02/15/alphabet-histoire-de-la-naissance-des-alphabets/

18 mars 2013

Les alphabets grec, latin et leurs dérivés

L'alphabet c'est cette suite de lettre que nous écrivons tous les jours. Nous utilisons l'alphabet latin, mais il en existe bien d'autres tels que le grec le phénicien, l'alphabet arabe ou encore le cyrillique. Dans les lettres disponibles dans un alphabet, nous pouvons les catégoriser en deux types, la voyelle et la consonne. À noter qu'une lettre peut se prononcer de plusieurs façons, il y a d'abord l'épellation, son produit lorsqu'on prononce la lettre telle quelle, qu'on l'épelle, chaque lettre n'a qu'une épellation. À l'inverse en fonction du mot prononcer, une lettre peut correspondre à différents sons, différents phonèmes.

Ethymologiquement, cela provient de alpha et bêta, les deux premières lettres de l'alphabet grec (dérivé du phénicien). Il s'agit là d'une suite de symboles ayant vocation ) représenter plus ou moins précisément les promènes d'une langue.

Les phonèmes

Dans la linguistique, nous appelons promène, le petites unités distinctives permettant de distinguer un mot d'un autre dans le parlé. Néanmoins, un phonème peut correspondre à différents sons, en fonction de sa position ou de son locuteur. À ne pas confondre avec une syllabe qui est son émanant de la fusion de différent phonèmes. Pour faire simple, nous pouvons apparenter un phonème à une lettre phonétique (à l'oral) alors que la lettre est elle directement associée à l'écriture, et une syllabe au plus petit son distinctif audible, fusion de plusieurs lettres ou promènes. Selon, si on se place d'un point de vue auditif ou de lecture.

Pour l'écriture, les lettres plus petites unités sont appelés graphèmes tandis que nous parlons de promènes à l'oral. En chinois un graphème est un kanji, mais ce n'est pas une lettre, mais un idéogramme, d'où la distinction entre le terme graphème et lettre. Par convention, à l'écrit les noms propres et les débuts de phrases commencent par une lettre majuscule.

L'histoire de l'alphabet

Dans le désert du Sinaï (15e siècle av. J.-C.), nous retrouvons les premières traces de ce que sont nos alphabets aujourd'hui. Un alphabet constitué uniquement de consonnes (consonantique), les "lettres" y apparaissent sous forme de pictogrammes, très proches des hiéroglyphes égyptiens dont nous avons plus l'habitude.

Alphabet Morse et alphabet radio

Vous connaissez le code morse. C'est une langage qui ne provient lui pas d'une langue sémitique, mais un langage simple composé de deux graphèmes permettant de reconstituer toutes les lettres de l'alphabet latin, servant par exemple à envoyer des messages de secours, avec n'importe quel type de son ou lumière.

 

source : http://dddnoroment.edublogs.org/2012/04/11/les-alphabets-grec-latin-et-leurs-derives/

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